Reçu le 15 avril 2005
http://www.vivisectionfraud.com/
Le texte suivant est une version abrégée d’un article paru en 1988 dans le bulletin de l’organisation américaine SUPRESS. C’est une mine d’informations capitales pour tout anti-vivisectionniste sincère qui prétend vouloir la fin de l’expérimentation animale. Bien que cette lecture puisse se révéler gênante pour certains, BAVA estime qu’il est grand temps que cette question soit soulevée, une fois de plus, au sein du mouvement en faveur des droits de l’animal et que l’on en tire les conséquences qui s’imposent si nous désirons vraiment voir abolir la pratique de la vivisection. Nous demandons juste que chacun lise ceci d’un bout à l’autre en examinant les idées qui lui sont soumises.
A l'époque, l’article en question a été à l’origine d’une controverse et d’un débat houleux en Angleterre, lieu où il a circulé parmi les tenants des droits de l’animal, ce qui eut pour effet de diviser les abolitionnistes de la vivisection en deux partis : ceux qui pensaient que le seul moyen d’opérer était de mettre l’accent sur l’inefficacité de l’expérimentation animale pour la santé humaine (on a parfois appelé ce parti « les antivivisectionnistes scientifiques » ) et ceux qui croyaient que l’argumentation fondée sur la morale seule suffirait pratiquement à mettre fin à la vivisection (les antivivisectionnistes éthiques) .
Les scientifiques sont en phase avec les écrits de Hans Ruesch, et c’est naturellement le parti dans lequel BAVA s’enracine. Cette déchirure, pourrait-on dire, n’a jamais été raccommodée. Cependant quiconque suit aujourd’hui une manifestation antivivisection, consulte un site web, un livre ou un prospectus pourra se rendre compte au premier coup d’œil du fait que ces militants scientifiques qui font une campagne forcenée depuis plus de vingt ans ont vu leurs positions justifiées .
Nous esperons que la plupart des antivivisectionnistes aujourd’hui réalisent à quel point il est important d’utiliser cet arsenal bien fourni d’arguments d’ordre scientifique et médical à notre disposition, arguments dont l’effet conjugué à celui de la morale verra la vivisection reléguée au rang de curiosité historique.
Quoi qu’il en soit, BAVA a la certitude que ces arguments ne sont pas encore diffusés dans le public comme ils devraient l’être. Les antivivisectionnistes de tous horizons sont encore largement partisans des « droits de l’animal » dans la grande mesure où les média, pour qui cette expression est utilisée dans un sens détourné, suivent l’objectif fixé qui est d’introduire dans l’esprit du public l’idée que les antivivisectionnistes sont de violents extrémistes, obsédés par les animaux et contents de faire passer la vie animale avant celle des gens. En ignorant toujours, dans une large mesure, l’angle des intérêts humains, nous continuons de permettre à cette idée de s’incruster dans l’opinion publique qui devrait être informée qu’il y va de son intérêt, ne serait-ce que financier, d’être solidaire avec notre exigence d’abolir la vivisection. Pourquoi cela ne se fait pas , voilà une question à laquelle chacun devrait réfléchir.
C’est en raison des courants d’une opinion qui, en dépit de la lenteur des progrès, est bien plus sensibilisée qu’il y a environ vingt ans quand Burgos écrivit cet article et que les antivivisectionnistes clairvoyants essayaient désespérément d’alerter les gens sur la parution du livre de Ruesch, que BAVA pense qu’il est opportun d’exhumer et de distribuer cet article. Sans doute cela en dérangera encore quelques uns, mais fera heureusement avancer la cause du parti scientifique qui mettra fin un jour à ces atroces pratiques de vivisection.
Nous incitons toutes les personnes qui se sentent concernées à faire des copies de cet article et à le faire circuler parmi leurs amis, leur famille ainsi que leurs camarades. [Merci de mentionner Les Amis de Giuénady en tant que traducteur]
DROITS DE L’ANIMAL :
LE SABOTAGE D’UN MOUVEMENT
Il y a de bonnes et de mauvaises nouvelles depuis le front anti-vivisection. Commençons par les mauvaises : le mouvement qui a prétendu combattre la vivisection est mort. Et sa mort résulte d’un suicide collectif. Ce qui a joué le rôle du "pouce sur la gâchette" c’est le fait pour les dirigeants de décider de s’attaquer à l’empire biomédical et à ses alliés puissants à l’aide d’un slogan imbécile, celui des « droits de l’animal ». Le sabordage du mouvement a continué quand les défenseurs « des droits de l’animal » ont obstinément refusé de confronter les chercheurs expérimentant sur le vivant à la réalité scientifique et médicale, c’est-à-dire qu’ils se privaient de la seule arme susceptible de détruire une fois pour toutes les arguments scientifiques et médicaux perpétuellement allégués depuis des décennies, sans rencontrer aucune opposition sensée.
Il faut noter bien sûr, qu’en adoptant l’étiquette « droits de l’animal » et en plaçant la question de la vivisection sous sa bannière, le mouvement se privait lui-même d’un recours crédible à des arguments scientifiques.
Mais les tenants des « droits de l’animal » ont fait bien pire que de refuser d’utiliser les arguments scientifiques. Actuellement ils accordent aux partisans de la vivisection le fait qu’au moins une partie de la recherche sur les animaux a profité à l’humanité. Leur opposition se situe sur le terrain de la morale et de la philosophie qui, bien sûr, n’ont rien à voir [aux yeux du grand public] avec la question de la vivisection. Cela est ressorti très clairement une fois de plus de l’article accablant du Docteur Robert White [vivisecteur notoire, transplanteur de têtes de singes, grand ami intime de Jean-Paul VI] paru dans le Reader’s Digest de mars 1988.
Les tenants des « droits de l’animal » passent pour la plupart comme étant les porteurs d’un double discours qui s’adresse non seulement à leurs adhérents et sympathisants mais aussi au grand public. Le message catégorique est celui selon lequel la cause de la recherche animale et de l’expérimentation sont efficaces, au moins dans une certaine mesure et cette position est farouchement défendue par une majorité écrasante d’associations pour la défense des « droits de l’animal ». (Même Kim Bartlett, Editeur de l’Animal Agenda [aujourd’hui co-éditeur de Animal People], déclarait dans une lettre datée du 23 septembre1988 : 'Assurément, l’expérimentation animale est une science nuisible et elle a indiscutablement retardé le progrès médical. Mais dire cela n’est pas la même chose qu’affirmer qu’elle ne nous a rien appris. L’AGENDA ANIMALIER n’a pas une position officielle en ce qui concerne l’argument de la « fraude scientifique » : notre position se situe sur le plan de l’éthique. ')
Quant au message indirect, il est encore plus suicidaire : les défenseurs des « droits de l’animal » mettraient en danger la santé d’êtres humains dans le but de « libérer » les animaux. En échouant à détruire les mythes médico-scientifiques qui rendent possible l’existence de la vivisection, et en insistant plus loin sur la « libération » de nombreux animaux perçus par le public comme étant le seul espoir d’obtenir des moyens de guérison, on transforme automatiquement les « militants pour les droits de l’animal » en ennemis du genre humain, et ce dans la mesure où ils sont perçus comme voulant la liberté des animaux au détriment de la santé humaine.
C’est une évidence aveuglante pour tous : le slogan suicidaire des « droits de l’animal » a été comme un cadeau du ciel pour les adeptes de la vivisection ainsi que pour les media qui les soutiennent et dont le seul travail consiste à mettre en balance l’intérêt de petits bébés malades avec celui de « sales rats » ou, à l’occasion, celui d’un chien, ou d’un chat. Ce matraquage constant du public au moyen de notions telles que les « avancées » dans la recherche médicale et les « percées » attribuées à l’expérimentation animale ont atteint deux objectifs importants: d’une part, faire des gens soutenant les « droits de l’animal » une bande de fous ligués contre l’humanité, et cela a aussi permis de renforcer tous les clichés principaux des adeptes de la vivisection par la répétition de mensonges pseudo-scientifiques que personne au sein du mouvement de soutien des « droits de l’animal » ne peut ou ne veut démasquer.
Les défenseurs des « droits de l’animal » semblent souffrir d’un masochisme incurable. Ils ont été battus publiquement, et sans avoir rien vu venir, en accordant cependant aux chercheurs le droit de jouer les plus mauvais tours maintes et, maintes fois, et les dirigeants du mouvement pour la défense des « droits de l’animal » continuent à être les dindons de la farce, comme s’ils voulaient être bien sûrs que toute possibilité d’abolir la vivisection soit complètement et définitivement discréditée.
Cette attitude, adoptée par les plus grandes et plus riches organisations, qui consiste à coller à la morale, à l’éthique, à la philosophie et à dénoncer ceux qui cherchent à dévoiler l’ahurissante fraude scientifique inhérente à toute expérimentation sur le vivant, ne peut s’expliquer que par l’incroyable degré d’infiltration de la plupart des organisations de défense des droits de l’animal, ainsi que de celles qui se disent anti-vivisection.
Alors que des millions de dollars dorment à l’abri dans les coffres de ces organisations, leurs philosophes de service et ex-adeptes de la vivisection parcourent le pays pressant les gens de ne pas utiliser une argumentation scientifique avec laquelle, comme l’a asséné un célèbre 'repenti' de la vivisection, « vous ne pouvez pas gagner ».
La bonne nouvelle dans tout ça c’est que vous n’êtes aucunement obligé de vous suicider. Vous pouvez choisir de rejoindre le vrai mouvement antivivisection et ainsi mettre au grand jour les moyens de corruption de ceux qui cherchent à confisquer les efforts de millions de personnes bien intentionnées. Nous devons nous débarrasser du slogan « droits de l’animal », affaiblir la position dominante de ceux qui ont infiltré le mouvement, et utiliser les millions de dollars disponibles pour faire reconnaître les dommages massifs causés à la santé humaine par la vivisection . Nous devons vouloir nous informer nous-mêmes de façon à être en mesure de comprendre et d’accepter les réalités scientifiques de base qui prouvent que toute recherche expérimentale sur le vivant est une fraude médicale.
Si les gens à l’intérieur du mouvement décident de ne pas faire de vagues et de continuer à suivre la ligne de conduite actuelle, nous serons tous obligés de vivre avec la réalité pourrie de la vivisection sous les yeux jusqu’à la fin des temps.
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs :REVEILLONS-NOUS ! NOUS AVONS TROP DORMIS!" Ne croyez jamais que quelques individus bien intentionnés ne peuvent pas changer le monde.En fait, on ne l'a jamais changé autrement. "
http://www.vivisectionfraud.com/videos.html
Inné est le besoin de lait maternel, le lait de femme est fait pour le petit de l'homme ce que le lait de la vache est fait pour le petit du bœuf.
Amour maternel

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